« Ainsi j’étais née, moi, un jour de neige et de gel et ma mère allait mourir un jour de neige et de gel. »
Une nuit, la narratrice rêve que sa mère parcourt à pied dans l’obscurité les cent kilomètres qui les séparent. Ce rêve la presse de renouer avec sa mère un contact qui a toujours été difficile. Pendant cinq ans, elle lui rend visite chaque semaine dans la grande maison familiale. Elle suit au fil du temps le vieillissement qui s’accélère, le renoncement aux activités familières et la perte d’autonomie, jusqu’au placement dans un établissement de soins.
Avec ardeur et finesse, Caroline Lamarche déroule la chronique d’une fin de vie qu’elle aurait aimée différente.